vendredi 30 juillet 2010

Sarajevo

Bonjour a tous !

Nous sommes donc a sarajevo depuis 8 jours maintenant. Et comme vous le saviez, nous sommes restes pour le festival du film.
Interessant, excitant, fatiguant parfois, nous pensions trouver dans ces films-documentaires des reponses sur l etat des choses ici, sur les balkans, sur l histoire de la region.
C etait la raison premiere de notre choix d assister au festival.

Apres 8 jours et quelques 15 films, parfois 3 par jour, nous avons eu certaines de ces reponses. Tous les films ne portaient pas sur les balkans. Ils traitaient aussi de l irak, de la palestine, de la russie, la suede, la france, ...
Bref. C est un melting pot de questions et de reponses, de problemes et de solutions, de sentiments divers..

Vous decrire tout cela ne sera pour aujourd hui, a ce rythme de visualisation, les points de vue s enmelent un peu et il faudra du temps pour mettre de l ordre dans nos idees. Une chose est sure : nous avons quelques reponses a nos interrogations sur ce qu il se passe ici, dans les balkans, entre croates, serbes, bosniaques, catoliques, musulmans, nationalites, ethnies et religions...
Si certains se demandent encore qui a fait quoi, combien de morts, qui est responsable des actes, un sentiment commun emerge de ce passe : l envie de vivre dorenavent normalement. Ensemble, car la region est ainsi faite.

Voici donc quelques portraits de tous ces gens, au detour de nos marches, au centre ville de sarajevo comme dans sa banlieue. Car nos yeux etaient autant ouverts dans les salles que dehors...


le bazar, comme il y a 3 ans...













La banlieue de sarajevo, car nous dormons a illidja, a une demie heure de tram du centre :






"Filez moi un jus de crabe !" :



Voila pour le tour de ville, quelques lieux du festival maintenant :
le tapis rouge devant l entree du theatre national, le lieu le plus representatif du festival, et aussi salle de projection :


 L interieur du theatre : je vous deconseille les balcons, il y fait plus chaud et les sieges sont beaucoup moins confortables qu en bas :) :


Enfin, une vue de l exterieur, avec l entree du theatre et les stands autour, pour que tout le monde puisse se rencontrer et parler...



jeudi 29 juillet 2010

Mostar et Blagaj

Ici commence le vrai voyage.
Mostar nous laisse une grande impression, maisons de pierres, rues sinueuses, paysages ou se melent clochers et minarets. Ville d'histoire mais pas seulement, ses habitants nous semblent plus proches que tous ceux des pays precedents.








Nous rencontrons quelques enfants aux alentours du Stari Most (le pont de Mostar). Gosses des rues, on ne sait pas trop, mais la cloppe au bec et les yeux malicieux.
Ici tout se mele, les religions comme les classes sociales. Et si les traces de la guerre demeurent sur les batiments et sans doute aussi dans les esprits, les echoppes pour touristes remplissent desormais certaines rues, pour le meilleur et pour le pire. Reste un certain art de vivre, perceptible, un gout pour le temps qui passe lentement, les terrasses ombragees ou il est bon de siroter un cafe ou croquer dans quelques grillades comme seuls les musulmans savent les faire...







Le camion nous force a une premiere halte au garage. Diagnostique : un roulement a changer, ce qui nous laisse quelques heures pour trainer a Blagaj, a quelques kilometres de Mostar. Premiere halte dans une ancienne maison de dervich au pied d'une falaise impressionnante ou prend naissance une des sources du fleuve qui passe a Mostar. A l'interieur, nous retrouvons ces pieces peintes a la chaux dont les sols sont entierement recouverts de tapis colores. Lieu de meditation et de priere.



Un peu plus loin, nous visitons un autre domaine qui date lui du 18e siecle. Mirza, le gamin qui nous fait visiter et dont la maitrise de l'anglais est parfaite, nous surprend quand il nous apprend etre ne a Valence. Sa grand-mere connait meme grenoble et elle nous parle de la Bastille !




De retour au centre du village, nous nous arretons a la terrasse d'un cafe. Le proprietaire vient s'assoir avec nous, demonstration de comment on savoure le cafe bosniaque, c'est-a-dire la encore en prenant son temps ! A la table d'a cote, un groupe de vieux entamme une partie de shnaps, mysterieux jeu de cartes importe de l'epoque austro-hongroise ? L'homme nous parle de son pays, de ces lendemains de guerre qui tardent a apporter la prosperite. Chomage toujours, et pour combien de temps encore. Si les negociations pour l'adhesion des pays des Balkans a l'Union Europeenne sont en cours, personne ici ne peut dire pour quand ce sera. Scepticisme et gout amer de ces peuples qui appartiennent malgre tout depuis toujours a l'Europe, qui sont l'Europe.




Sur la route pour Sarajevo, nous faisons une autre rencontre. Au detour d'un petit village, un homme nous arrete. Sa fille parle anglais et il veut nous inviter a prendre une cafe chez lui. L'esprit d'accueil des bosniaques n'est pas un mythe. C'est un bonheur de voir ces gens si heureux de partager un moment avec nous, meme si nous ne doutons pas en retenir le plus grand benefice. Nous sommes comme d'habitude genes de n'avoir rien a offrir d'autre que le recit de notre voyage face a tant de generosite et d'altruisme. Alors promis, si la vie nous ramene un jour sur ces routes, nous n'oublierons pas de repasser leur rendre visite...

dimanche 25 juillet 2010

La croatie

Salut tout le monde,
on se rend compte que nous n'avons pas grand chose de très intéressant à dire sur la Croatie. Nous l'avons parcouru depuis Rijeka jusqu'à Split tout au long de la côte, puis nous avons bifurqué vers la frontière bosniaque. Hormis la beauté de la mer transparente et chaude (28 degrés), nous traçons notre route sans rencontrer un seul spot encore vierge d'hôtels et de touristes. C'est ainsi dorénavent, la Croatie est devenue la destination à la mode incontournable pour bien trop d'européens.
Bref, pas notre délire, nous filons vers d'autres horizons...
Quelques photos histoire de vous montrer tout de même quelques instants choisis.
A plus !


Pour le petit coucher de soleil classique :






Histoire qu'on me voit parce que je suis jamais sur les photos :



Zadar :


Voilà, rien de transcendantal. Mais on a déjà mieux sur la bosnie. Au prochain post si vous le voulez bien.

Bises à tous !