dimanche 29 août 2010

La roumanie...

La roumanie, c'est d'abord une histoire de route, de villages traversés.
Des villages colorés, bariolés, des maisons peintes dans tous les tons, des foulards pour les femmes et des chapeaux pour les hommes... Des chemins de terre et des routes sinueuses.

Un homme nous racontait qu'il avait préféré partir en espagne trois ans plus tôt, pour vivre plus facilement avec sa famille. De retour ici pour les vacances, il était choqué de voir à quel point la qualité de vie des roumains baissait, les habitations s'abimaient... L'argent disparaissant dans des poches corrompues...

Il faut dire, il n'y a en effet que très peu d'organisation "touristique" dans ce pays. D'ailleurs, tant mieux car là où il y en a, c'est une vraie catastrophe. Entre vente de mini-bouddhas hors-contexte et sourire perdu, nous avons préféré de loin parcourir les chemins de ce pays qui nous ont conduit au travers de la vraie vie roumaine..








Le classique "entre tradition et modernité" : sur une cariole, au téléphone !









Sighisoara, le village natal du comte Dracula :



vendredi 6 août 2010

Serbie

La Serbie ne fut pour nous qu'un pays que nous avons traversé. Ayant pris un peu de retard sur notre itinéraire initial avec le festival de Sarajevo, nous avions décidé une étape à Novi Sad puis une autre à Belgrade.
Malgré la légèreté de notre approche de ce pays, il fût tout de même le lieu d'une rencontre presque mythique, celle du Danube, fleuve de légendes, d'espoirs et de déceptions.
C'est à Novi Sad que nous l'avons vu pour la première fois, et ce moment qui pourrait paraître banal nous a pourtant laissé une emprunte discrète mais tenace...
Pour le reste, ce pays abrite de nombreux monastères, particulièrement dans le parc national de Fruska Gora. Comme les autres que nous avons traversé, il se met lui aussi à l'heure de l'ouest dans les grandes villes, mais conserve encore ses petits villages et sa vie rurale...




Novi Sad :









L'architecture Austro-Hongroise se retrouve ici encore sur les façades extérieures mais aussi à l'intérieur des immeubles avec des chambres de 4 mètres de haut ! :



Le Danube :


Petit détail : cette dernière photo est prise depuis .... Un fort Vauban ! Comme à la maison !

Bises à tous!

mercredi 4 août 2010

Sarajevo toujours...

Sarajevo, cette ville chargée d'histoire que nous connaissons avant tout pour avoir été le lieu de l'assassinat de l'archiduc François Ferdinand, évènement qui provoqua le début de la première guerre mondiale. Sarajevo, tristement célèbre aussi pour le siège de 92-95 dont elle garde les séquelles, impacts de balles sur certains bâtiments. La bibliothèque bosniaque, brûlée par les serbes est toujours en ruine...

Mais Sarajevo c'est maintenant un centre ville totalement refait, des magasins internationaux implantés un peu partout. De nombreux cafés bordent les rues piétonnes turques dont l'authenticité semble être conservée plus par tradition ou par folklore que par nécessité. La ferhadija, rue centrale, est un vrai défilé de mode. Les passants y sont habillés avec soin, chaussures à talons et coupes tendances. Ici, rien de surprenant, Sarajevo ressemble à n'importe quelle capitale européenne.

La particularité de cette ville est ailleurs car, comme observé à Mostar, ici se concentrent énormément de bâtiments religieux. Y-a-t-il une autre ville (à par peut être Jérusalem) où il est possible d'apercevoir mosquées, églises et synagogues dans le même paysage ? Ce mélange improbable issu de la société multiculturelle bosniaque et dont on sait être à l'origine des conflits qui se sont déroulés ici, semble aujourd'hui faire partie intégrante de l'identité de cette ville. Et c'est ce qui lui donne son charme car personne ne semble surprit par autant de figures différentes. Femmes voilées assises à côté de femmes sexys, teints de peau variés, langues bigarrées... Difficile de dire si ces différentes communautés se mélangent vraiment ou si elles co-habitent mais il est clair qu'on se sent bien dans cette ville, à sa place même en tant qu'étranger.

En sortant un peu du centre, on prend conscience que le capitalisme n'a pas encore rattrapé tous les quartiers de Sarajevo. Sur notre trajet quotidien qui nous ramène à Illidja, les paysages évoluent vers une concentration de blocs bétonnés, hautes tours d'habitation qui rappellent un passé communiste pas si lointain. La population évolue également, plus marquée par la pauvreté mais toujours bienveillante. Et même si les vendeurs de rue et les familles qui mendient sont plus présentes en périphérie, il y a toujours la même beauté dans ces visages métissés, la même tranquillité dans les démarches...